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décrypt'art - Page 25

  • manufacture des Gobelins

    8f4b6d50dfcb62abb142a8a947d887d0.jpgLa Manufacture nationale des Gobelins a ouvert sa galerie d'exposition le 12 mai dernier. Y sont exposés les commandes que l'Etat a passé ces 10 dernières années avec des artistes contemporains. Au dessus de meubles créés par l'ARC (Atelier de REcherche et de Création) sont accrochées une vingtaine de tapisseries réalisées d'après le carton d'artistes tels qu'Alechinsky, Buraglio, Philippe Favier, Chillida, Philippe Cognée, etc...

    Celle de Carole Benzaken, une jeune artiste née en 1964, a particulièrement retenu mon attention ; elle est tout simplement magnifique. Elle a pour thème les acteurs et les spectateurs d'un match de football. Elle se présente sous la forme d'un grand tondo oval partagé en trois parties : à gauche la foule, au centre un joueur, à droite le stade. Chaque partie, chaque image semble glisser sur la suivante et vice et versa. Tout se passe comme si le temps était compressé, ralenti, rendu fluide et devenait espace.

    Cette impression de mise au point changeante est renforcée par la technique du tissage : les fils de couleurs différentes se chevauchent, se fondent les uns dans les autres, se stabilisent en un blanc ou un jaune éclatant et reprennent leur enchaînement pour rendre ce flou évocateur de la vitesse et du mouvement.

    La texture et le moelleux de la laine, la matière du tissage, l'équilibre de la chaîne et de la trame rendent de façon probablement plus voluptueuse que la peinture la vitalité qui se dégage de cett oeuvre.

     Manufacture des Gobelins, 42 av. des Gobelins, 75013-Paris. 01 44 08 52 00. Métro Gobelins.

  • Anselm Kiefer au Grand Palais

    Anselm Kiefer au Grand Palais.

         f15977242c48b2c635bb64fc9000cdeb.jpg     

            Toutes les forces telluriques, historiques et cosmiques semblent avoir gouverné les œuvres d’une stupéfiante beauté  qu’ Anselm Kiefer, artiste allemand né en 1945, présente dans la nef transparente et légère du Grand Palais : contraste saisissant entre deux monumentalités, deux siècles, deux façons de voir le monde.  

    Autant le Grand Palais, construit pour l’exposition universelle de 1900 est emblématique d’une période florissante et confiante en l’avenir, autant l’œuvre de Kiefer, dont le terreau est l’histoire et la mémoire, peut paraître austère et empreinte de tragique.

                Oubliée l’échelle humaine, tout est dans la démesure. Sur de gigantesques toiles à la matière épaisse et craquelée s’inscrivent  jusqu’en un lointain horizon la germination probable des champs dévastés; des herbiers géants, comme fossilisés, ou des mini croiseurs de plomb  tapissent bord à bord jusqu’au vertige les murs de « maisons », véritables blockhaus en béton et acier ; des tours ruiniformes, de plusieurs mètres de haut, émergent de décombres ; une bibliothèque de plomb et de verre, semi ravagée, est celle d’un titan et fourmillent d’innombrables constellations matriculées dans l’étendue d’un ciel noir.

                Oubliée, ou presque, la couleur qui sort du tube et se manie au pinceau. Les outils de Kiefer ne peuvent être que couteau, marteau, grues et ingénieries de toutes sortes pour attaquer le plomb, la tôle, le béton, le verre. Il ajoute, sur la surface peinte, de la paille, des branchages pris dans le plâtre et des débris de guerre dégradés, un potentiel de vécu que les intempéries ont achevé de transformer. Ainsi, au-delà du blanc et du noir, les couleurs, nées de ces expositions - le rouge est  rouille - ou  de la matière brute – le brun est  glaise, le gris est plomb,y prennent une profondeur charnelle.

    Le choc visuel est violent. Tant de désordre, de déséquilibre et de symbolique de destruction.

                Ce qui est donné à voir est lyrique, fascinant et d'une intensité émotionnelle et esthétique peu commune. Cela évoque avec une poésie puissante, d’un  romantisme très germanique, la guerre, la shoah, l’histoire naturelle et humaine – en particulier le passé nazi.  D’ailleurs, ces œuvres sont dédiées à deux poètes d’après la shoah, Paul Celan et Ingeborg Bachmann. Certains pourront trouver ce travail  à ne pas s’échapper du réel, écrasant et mortifère.

    Il est vrai que la tour de guingois, éventrée, avec ses étages déboîtés et ses tournesols de ferraille jaillissant des ouvertures béantes, est une vision brutale et poignante faite de densité de matière, de déplacements chaotiques et de lignes exponentielles.  Mais combattant le mal par le mal, elle dénonce avec fracas une occultation éventuelle du passé.

    L’exposition a pour titre « Chute d’étoiles » en référence à la vie et la mort des planètes. Kiefer y voit le destin des civilisations, une histoire du temps.

     

    Monumenta 2007, au Grand Palais, à Paris, Avenue Winston Churchill, 75008, jusqu’au 8 juillet.

  • John Chamberlain, ou le métal peint

    5a77b243a4a9e337c427d4f3462aa41e.jpgec3e9b687da47e187c38232560380153.jpgPour l'anniversaire des 80 ans de John Chamberlain, la Galerie Karsten Greve expose, jusqu'au 30 juin, ses sculptures récentes. Il reste donc une quinzaine de jours pour admirer cette série d'oeuvres et saisir d'un seul regard le lien qui unit l'expressionnisme abstrait des années 50 et le Pop Art des années 60.

    De la spontanéité et de la rapidité apparente d'exécution se dégage une énergie qui apparente Chamberlain à la génération des de Kooning et Pollock. L'utilisation de matériaux de la société de consommation à des fins créatrices le rapproche de celle de Rauschenberg et d'Oldenbourg. Enfin son élégance, son art de la soudure en font un enfant de David Smith.

    Bien qu'exécutées récemment ces oeuvres sont une merveilleuse synthèse des courants majeurs de l'art américain de la 2ème moitié du XXème siècle.

    Des expressionistes on retiendra la rapidité et la spontanéité (apparentes) d'exécution qui donnent aux oeuvres une énergie, une vivacité que renforce la qualité du matériau utilisé. En effet, comme César à la même époque en France, mais de façon bien différente, Chamberlain utilise des carcasses de voitures. Il exploite toutes les ressources de la tôle dont il met en évidence les qualités physiques (facilité de froisage, couleur, brillance) et qu'il transcende.

    Il sait à merveille capter les reflets des tôles colorées qui se tordent sous la pression du pliage. Froissées avec vigueur comme il le ferait d'une feuille de papier, le métal acquiert légèreté, souplesse et une tension se crée entre la force du matériau et la sensualité du pliage. La ligne apparaît et disparaît avec une insaisisable habileté.

    Voyons notamment une oeuvre comme "Whimzee" (photo 1) qui date de 2005, emblématique de l'ensemble. Une impression de grande simplicité et de légèreté s'en dégage. Plusieurs facteurs provoquent cette sensation : l'utilisation de 3 couleurs seulement, (noir, blanc, bleu) ; le fait qu'elle ne repose que sur quelques pointes, l'utilisation du noir de la tôle dans sa partie inférieure et du blanc dans la partie supérieure, la forme triangulaire bordée de bleu qui la coiffe et font penser à des ailes. Légère, elle se tient entre ciel et terre.

    Telle une fleur d'acier, "Ornament of melody"  de 2006 (photo 2)  déploie, dans sa partie supérieure, des couleurs rutilantes (vert, rouge, orange) ; elles coiffent un chiffonage aérien de tôle noire et blanche. Pour exalter et capter au mieux la lumière, Chamberlain revernit genéralement l'ensemble de ses sculptures. cette façon de faire leur donne un incomparable velouté.

    Du très grand art !

    Galerie Karsten Grave - 5, rue Debeylleyme, 75003 (01 42 77 19 37), du mardi au samedi de 11 h à 19 h. Jusqu'au 30 juin.

     

     

     

  • Miquel Barcelo, la matière des profondeurs marines.

    132846ee0c6e12c0a791471de4b3b94c.jpgIl est encore temps, mais faites vite: Miquel Barcelo, peintre espagnol né à Majorque en 1957, nourri d'art brut, expose pour quelques jours encore à la galerie Yvon Lambert, à Paris.

    Des sculptures mais surtout des toiles, de grand format, ayant pour thématique les fonds marins - normal pour un insulaire -, l'eau et ce qui s'y dépose, y repose; un espace dense et charnel de substances et d'objets hétéroclites et nonchalants, entre endormissement. métamorphose, abandon ou disparition.

    Ici des crânes et des allumettes; là dans l"Encéphalogramme de la mer" ( 200x300 cm, 2005 ) méduses et algues envahissent la toile d'un blanc opaque.à peine teinté d'un bleu sous-jaçant. Sa saisissante texture, épaisse, fibreuse, tourmentée, née d'un maillage contrecollé mêlé à la peinture, s'éffiloche, se rétracte. Elle rappelle l'oeuvre d'un autre "grand" d'Espagne Antoni Tapiès. Y apparaissent, dans une sorte de trouble, les multiples plis et replis de ces figurants et les orifices noirs et ovoïdes de coquillages béants. D'un travail au trait, horizontal ou vertical, parfois même en zig-zag, surgit la mouvance des flux aquatiques et sableux... comme un encéphalogramme frémissant.

    Miquel Barcelo, galerie Yvon Lambert, 108 rue Vieille du Temple, 75003. Paris.  Jusqu'au 26 mai.  Attention, la galerie ferme de 13h à 14h30.

  • Arschile Gorky

    medium_Gorky.jpg"Journal d'un séducteur" de Arschile Gorky, 1945

    Dans le cadre de l'année sur l'Arménie se tient, jusqu'au 2 juin, au Centre Pompidou, une petite exposition Arschile Gorky. Y sont accrochés des dessins et quelques tableaux magnifiques. L'un d'eux, "Journal d'un séducteur" a particulièrement retenu mon attention. Différent des autres oeuvres présentées, lesquelles, rythmées, colorées, sont en résonance directe avec "L'arc noir" de Kandinsky accroché en face, dans le couloir central du Musée, son titre m'a paru en contradiction totale avec l'oeuvre elle-même.

    "Journal d'un séducteur" est une grande toile (126,7 x 157,5 cm). Une forte impression de désolation en émane. Elle nous met face à un monde calciné, couleur de cendre et un fort sentiment de perte nous saisit. Non le sexe n'est pas gai !

    Sur un fond terreux où le jaune affleure sous le noir et le gris évoluent des formes au contour mal circonscrit. L'action conjointe de la ligne qui permet au regard de circuler et de la couleur qui la déborde empêche toute fermeture des formes sur elles-mêmes ; celles-ci sont le résultat d'un automatisme mental proche des surréalistes.

    Au centre, seul reconnaissable, un visage, mi humain, mi animal, semble contempler l'ampleur eu désastre. Des volutes sortent de son crâne et l'un de ses yeux liquéfié se répand jusqu'à ses lèvres. A sa gauche et sous lui quelques signes très proches de ceux de Miro évoquent des sexes féminins éparpillés. Ce tableau est empreint de toutes les perturbations qui ont affecté l'esprit de l'artiste au cours de sa vie. Il ne les supportera pas et se donnera la mort en 1948.

    Gorky résonne ici, mais à sa façon, aux artistes qu'il a regardé avec fascination : Kandinsky pour l'utilisation de la couleur comme vecteur du monde intérieur et bien sûr Miro. Comme lui il inscrit directement, sans aucun intermédiaire, son monde intérieur sur la toile, comme lui il réduit les objets à des signes métaphoriques renforcés par les vibrations du jaune et d'un peu de rouge.

    Le séducteur n'est paré d'aucune séduction. La mort rode dans son journal. C'est Don Juan avec son impuissance à aimer. Sexe et mort son ici indissolublement liés.

    Arschile Gorky au Centre Pompidou. MNAM, 4ème étage, jusqu'au 2 juin. Cette exposition est à compléter par celle qui se tient jusqu'au 4 juin au Centre Gulbenkian, 51 avenue d'Iéna, 75116.

     

  • Sur le circuit du tramway

    medium_IMG_0547.JPGmedium_IMG_0482.JPGmedium_IMG_0481.JPGLe soir, ou en hiver, l'oeuvre de Claude Lévêque à la porte d'Arcueil - arrêt Montsouris du nouveau T3 parisien - apparait comme un gigantesque paquet-cadeau brillant de mille feux gardé par un austère connifère.

    Sa surface d'inox poli et froissé reflète en images furtives les immeubles alentour, les couleurs et les mouvements des vehicules, des feux de circulation, des passants et des nuages... Bien sûr, le petit batiment de pierre des années 30 ( sur l'aqueduc de la Vanne ) semble écrasé par ce diadème surdimensionné qui le coiffe, et bien des voyageurs du tram se demandent ce qu'il cache ou quelle publicté va s'inscrire sur ce panneau d'affichage peu commun.

    Et bien non, il ne cache rien, il se montre, comme une boite de patissier entrouverte .Et, abstraction faite de la monumentalité, c'est gai, vivant, urbain et introduit une distance entre le réel et son image.

    Mais la vraie réussite, en ces temps de verdure naissante, est à chercher ailleurs qu'en façade. Faites quelques pas sur le côté, dans la rue David Weill et retournez-vous:le vert du feuillage et les vibrations de l'air cliquètent joyeusement sur le métal. Quant à l'arrière, il a été investi par des taggeurs de talent qui, la bombe alerte, ont inscrit en bleu, violet et blanc leur rejet de la norme...pour notre plus grand plaisir visuel.

    Un comble pour un artiste dans la mouvance punk et rock!

  • Tal Coat dans le IVème

    medium_aquarelle_TC.3.jpgIl avait coutume de dire "Je ne suis pas devant la nature mais dedans". Allez-y, c'est à la galerie Vidal Saint Phalle, à Paris.

    Il est probable que vous aurez, comme nous, le coup de coeur pour la petite aquarelle dont le format, étroit et allongé, évoque l'étendue d'un paysage balayé par le regard.

    Ce minuscule panoramique jaune et gris (11,5 x 27,5) des années 80 est exemplaire de l'écriture poétique de Tal Coat ("Front de bois" en breton, 1905-1985) : un jaune léger, incertain, monte, s'arrête, reprend sous un gris plus dense, réapparaît puis disparaît dans le blanc du papier ; à droite, un ocre velouté s'estompe sous un brouillard en dissolution... La peinture est vivante, faite de surgissements et d'affleurements, un espace mobile où aucune forme n'est fixée mais où la lumière irradie.

    C'est ça la peinture dite "informelle". Elle a marqué les années 50. Trouvez-vous qu'elle a vieilli ? Pas si sûr.

    Galerie Vidal Saint Phalle, 10, rue du Trésor, 75004-Paris. Tél : 01 42 76 06 05. Du mardi au samedi, de 14 h à 19 h.

  • Sarkis au Musée Bourdelle

    Sarkis au Musée Bourdelle

    medium_sarkis.jpg

    Allez voir comment Sarkis, un artiste turco-arménien, ranime les oeuvres un peu endormies de Bourdelle en intervenant sur leur lieu d'exposition.

    Il a tendu un grand velum orange dans toute la salle dite "des plâtres" créant une lumière ensoleillée presque méditerranéenne, qui redonne vie à une statuaire fantomatiquement blanche, et, il faut bien le dire, assez grandiloquente. Comme un clin d'oeil aux origines grecques de cette sculpture.

    La tête du fameux "Centaure mourant" semble inclinée non seulement par faiblesse mais par manque d'espace : le velum bouleverse l'échelle. Les sculptures dont la taille s'ajuste à celle de la nouvelle dimension de la pièce deviennent plus humaines, plus proches, plus denses ; par contre celles pour lesquelles il a fallu percer le velum ("La vierge à l'offrance", "La France") et dont la partie supérieure est dissimulée au regard, paraissent encore plus grandes.

    Reste à savoir si ce travail n'est pas plus celui d'un scénographe que celui d'un véritable créateur ? Qui nous dira comment qualifier ce type de démarche ?

     Musée Bourdelle - 18, rue Antoine Bourdelle, 75015-Paris. 01 49 54 73 74. Du 26 janvier au 3 juin. Exposition dans le cadre de l'année de l'Arménie.

  • 2 images illustrant la note "Zones de productivités concertées" au Mac Val de Vitry

    Ci-dessous deux images concernant la note précédente sur l'exposition intitulée "Zones de productivités concertées" au Mac Val, Place de la Libération 94400-Vitry s/Seine
    medium_Daniel_Firman-Mac-Val_2007_010.jpgDaniel Firman

     

    medium_Pascal_Pinaud-_Mac-Val_2007_014.jpgPascal Pina_d
  • Exposition au Mac Val

    Zones de productivités concertées. Homo Economicus

    Le titre est rébarbatif. C'est pourtant celui d'une série d'expositions temporaires, en trois volets, au Mac-Val (Musée d'Art Contemporain du Val de Marne) d'Ivry sur Seine, qui a débuté le 13 octobre 2006 et doit se terminer le 19 août 2007, avec pour thème l'économie. Un prétexte pour dresser un panorama des pratiques artistiques de jeunes artistes nés dans les années 60 ou 70.

    Le volet 2, ouvert depuis le 2 février, court jusqu'au 29 avril 2007.

    Si vous êtes déjà un peu déroutés par le thème et le titre, ne cherchez pas d'éclaircissements dans le dépliant à l'entrée. Il est illisible, beaucoup trop intellectuel pour susciter l'intérêt d'un simple visiteur un peu curieux. Jetez-vous dans le vide !

    A petits pas suivez ce qui est donné à voir du questionnement économique de six artistes en présence et jugez plutôt de la faculté à nous faire toucher du doigt une des facettes de la question, ô combien présente dans notre vie aujourd'hui. Ce n'est pas toujours clair au premier coup d'oeil, sachez saisir au deuxième degré.

    Les quatre sculptures de Daniel Firman se réfèrent à un équilibre instable : "Jérôme" va tomber, "Clémentine" fait les pieds en l'air, l'éventail fluo n'arrête pas de boucher comme la croix verte d'une pharmacie, et un coffre-fort s'éfondre sur un support trop frêle. Est-ce la société de consommation qui nous estourbie ainsi ? Pascal Pinaud piège notre système de monstration à tout va avec humour : mélangeant tapis orientaux et potences à kebab dans un "kebab à voeux" serti de cadenas, ou campant une serre des plus horticole pour sublimer des dessins. L'image de la géode de La Villette est altérée par Raphaël Boccanfuso. Cette pixellisation, d'un effet assez magique, lui permet d'en revendiquer la propriété. Les oeuvres d'Elodie Lesourd procèdent du détournement. En photographiant des installation d'autres artistes, elle les rejoue "perso". Les multiples photos de grand format d'Alain Bernardini, pointent le travail et le repos de ceux qui s'activent au musée, les ouvriers, les secrétaires et les autres et éclairent la notion de productivité. Il vous restera à découvrir la vidéo de Sandy Amerio sur la formation de l'inconscient collectif et "machinique" du monde.

    Mac-Val, Place de la Libération, 94400, Vitry sur Seine. Tous les jours sauf le lundi de 12 h à 19 h ; nocturne le jeudi jusqu'à 21 h.