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Proust à la Cité Universitaire

Alvar Haro est un peintre espagnol qui s'est pris de passion pour Marcel Proust. Le collège d'Espagne, à la cité Universitaire de Paris, expose pour 3 semaines encore les tableaux inspirés par les thèmes et les lieux de vie de Proust.

N'y cherchez pas des oeuvres d'art abstrait . Ce qui est donné à voir sur ces gouaches sur papier de petit format, c'est tout l'univers proustien, ce qui demeure encore aujourd'hui, la mer et la plage de Normandie, la maison de Tante Léonie à Combray telle qu'elle fut dans le souvenir et telle qu'elle est devenue de par le temps, ce qu'il y fut vécu ; autant de lieux, de personnes et de douleurs éprouvées.

IMG_20251118_115403.jpg"Une belle journée à Balbeck" (45x64,8 cm, 2025). (1) Balbeck c'est Cabourg, et la plage n'a pas changé, le sable fin, les tentes en face du Grand Hotel. Dans le tremblé des toiles,  et la transparence de personnages, c'est la fugacité des choses, qui se devine,. Entre réalité et représentation, le vent semble, comme bien souvent, souffler.

"Prousts", (2)IMG_20251117_185938.jpgpar une division géométrique, le peintre pose face à face Proust enfant , un peu terrifié semble t'il, et Proust adulte  et les relie par la fameuse  madeleine, véritable catalyseur de la mémoire involontaire qui permet à l'adulte de retrouver le souvenir de l'enfant. L'ombre  menaçante pourrait faire allusion à la mort ou à Céleste Albaret, la servante de l'écrivain, omniprésente et peut-être un peu étouffante..

"Série bleue Bleu Proust. Grand bal de têtes", (46x35,9cm.  2025). IMG_20251117_190623.jpgDes têtes, à la fois élégantes  ou grotesques de l'aristocratie, certaines déjà presque cadavres, toutes d'une grande liberté et profondément expressionnistes. Il s'agit presque d'une peinture de fou.

"L'arbre de Proust", 2025.IMG_20251117_190635.jpg (3) C'est la carte du roman avec ses personnages et quelques autres, les  troncs de ses sept livres. Les ramifications mènent au sommet , au "Temps retrouvé"et à ce qui le rend possible: l'art. En haut, les yeux de Proust en temps que grand créateur..Les branches épineuses forment là des yeux vigilants, pour "La prisonnière".. Tout trait renvois à une signification..En bas, une carte d 'Iliers-Combray où coule le Loir, la Vivonne du roman.

Alvar Haro : "A la recherche de Proust", collège d'Espagne, Cité universitaire, 17 bd Jourdan 75014. Paris. Jusqu'au 7 décembre.

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